Plusieurs groupes électrogènes appartenant à la Société nationale d’électricité (Snel) sont en état de quasi-abandon à Kabalo et Kongolo. La population de ces deux localités vit dans le noir depuis plusieurs décennies. L’administrateur de territoire de Kongolo a récemment sollicité l’intervention du gouvernement provincial pour résoudre ce problème. Les responsables de la Snel affirment de leur côté être toujours à la recherche des moyens financiers pour électrifier de nouveau ces localités.
Située à 90 km au nord-ouest de Kabalo, le territoire de Kongolo a été dotée de deux groupes électrogènes. Un groupe de 1000 KVA se trouve à Kongolo depuis l’année dernière mais manque des accessoires pour qu’il devienne opérationnel, affirme l’administrateur de territoire, Lambert Matongo.
Un deuxième groupe électrogène de 350 KVA est immobilisé dans la même localité depuis une dizaine d’années pour les mêmes raisons. Ce groupe a fonctionné pendant un court moment en 2008 lorsque le pasteur Ngoy Mulunda, président de l’ONG Parec, organisait l’opération de récupération d’armes en échange d’un vélo, rappelle Lambert Matongo. Après son passage, le groupe a cessé de fonctionner faute d’entretien.
Lors du colloque sur le développement économique du Nord-Katanga organisé en mai dernier, certains participants avaient critiqué la Snel pour avoir envoyé, puis laissé à l’état d’abandon ces groupes électrogènes.
L’Administrateur directeur général adjoint de la Snel avait alors affirmé que sa société manquait de moyens nécessaires pour installer ces groupes électrogènes et les connecter au réseau de distribution. Selon ses estimations, l’entreprise recherchait 2 millions de dollars américains pour ce projet.
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