L’épidémie de choléra est en croissance dans la province de l’Equateur. 1 830 cas de choléra dont 119 décès ont été enregistrés depuis le début de l’épidémie en 2011 jusqu’au 3 juin, selon le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA). La situation, déjà critique, risque de s’empirer avec le départ imminent de l’ONG Médecin sans frontière/Belgique, partenaire clé dans la lutte contre cette épidémie.
Médecins sans frontière/Belgique (MSF/Belgique) a annoncé que son programme d’urgence est bientôt arrivé à son terme, un coup dur pour la prise en charge des malades de Choléra à l’Equateur. MSF/Belgique a cependant affirmé que l’Unicef et l’OMS doivent identifier un autre partenaire pour prendre sa relève. Jusque là, MSF/Belgique organisait le centre de traitement des malades de choléra à Mbandaka.
Entre temps, le bulletin hebdomadaire d’Ocha indique que d’autres partenaires impliqués dans la lutte contre le choléra telle que l’Ong Adra, s’occupent de la sensibilisation de la population et de la prévention de cette épidémie.
Cependant, des difficultés persistent. Les partenaires ne sont pas mobilisés surtout les autorités gouvernementales. Les ressources financières sont modiques et les activités de prévention restent insuffisantes. Faute de prise en charge adéquate, la communauté humanitaire redoute que cette maladie ne devienne endémique dans la province de l’Equateur vue le nombre de cas qui ne cessent d’augmenter.
Les zones de santé de l’Equateur les plus touchées par le choléra restent celle de Makanza, Wangata, Lilanga Bobangi , Lolanga Mapoko, Lukolela et Bosobolo.
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