Le transport en commun est encore resté perturbé ce lundi 11 juin dans la matinée à Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental. Les taxi-motos qui détiennent le monopole de ce secteur se font rares sur les artères de la ville. Les motards manifestent leur mécontentement contre les tracasseries policières. Le gouvernement provincial annonce une série des mesures visant à concilier toutes les parties.
Depuis tôt le matin de ce lundi, le transport en commun était très timide sur la ville de Mbuji-Mayi. C’est à peine deux à trois taxi- motos qui assuraient le déplacement de la population d’un coin de la ville à l’autre. La plupart des motards ont gardé leurs engins à domicile.
Ils attendaient prendre part à une marche pacifique de protestation, prévue ce même lundi, contre la Police de circulation routière (PCR) qu’ils accusent de tracasseries. Les conducteurs de ces taxi-motos affirment qu’« avec ou sans documents, les tracasseries policières se font avec violences».
Une journée Mbuji-Mayi ville sans motos a été même projetée pour ce mardi 12 juin.
Le gouvernement provincial s’est impliqué pour trouver solutions. Une réunion regroupant tous les acteurs concernés a eu lieu, dimanche 10 juin, au ministère provincial de l’Intérieur. Au nombre des mesures arrêtées, figurent la diminution du nombre des postes de contrôle par la PCR et la mise sur pied d’une commission chargée du suivi de la situation sur terrain.
Le gouvernement provincial encourage tout de même les propriétaires des taxis-motos à s’acquitter davantage des taxes dues au trésor. Pendant ce temps, un dispositif sécuritaire supplémentaire est placé dans tous les coins de la ville pour prévenir d’éventuels troubles de l’ordre public.
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