L’inspection générale de la police a mis à la disposition des Congolais un numéro vert, le 114 pour dénoncer les abus des policiers depuis le 29 mai. Mais contrairement à ce qui a été annoncé, ce numéro n’est joignable que sur le réseau Vodacom et les appels sont payants et non gratuits. L’inspecteur général de la police, général Constantin Mudekereza promet de demander des explications aux responsables de Vodacom sur la facturation des appels qui coûteraient plus de 10 unités (0,1 USD) par minutes.
Interrogés sur la gratuité des appels vers ce numéro vert, les responsables des principales compagnies téléphoniques opérant en RDC avouent qu’elles ne peuvent pas ne pas facturer ces appels. Ils disent attendre des autorités les garanties sur le manque à gagner qui résulterait de la gratuité de ce service.
L’inspecteur général de la police, Constantin Mudekereza, affirme que les travaux sont en cours pour que ce numéro soit joignable à partir de tous les réseaux téléphoniques opérant en RDC.
Les responsables d’Airtel, une compagnie téléphonique opérant en RDC, indiquent que l’emplacement du centre téléphonique qui gère le numéro vert ne permet pas à leur réseau de capter le signal.
Selon eux, Vodacom réussit à capter ce signal grâce à la proximité des locaux de sa direction avec le centre d’accueil.
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