Les populations de la localité de Mpyana à 100 km à l’Est du territoire de Manono (Katanga) peinent à bénéficier des soins médicaux appropriés faute de structures de santé dans la contrée.
Le chef de poste d’encadrement de Mpyana, Félix Kibwe, a déploré cette situation samedi 2 juin à l’occasion des séances préparant la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide dans le territoire de Manono.
«Nombreux d’enfants meurent pour le problème du sang qui fait aussi que des femmes succombent après l’accouchement», a-t-il déclaré.
Félix Kibwe a indiqué que les populations de Mpyana effectuent 65 km pour atteindre la localité de Kiyambi, 95 km pour arriver à Manono-centre ou encore 93 km pour se faire soigner à Chamwana.
L’Inspection sanitaire de district de Tanganyika fait également cette observation au moment où chaque zone de santé définit les priorités dans un plan de développement sanitaire local.
Le médecin de la deuxième cellule à cette inspection sanitaire, le docteur Didier Kirongozi affirme qu’il y a une faible densité avec 5 habitants par km2 dans la localité de Kiyambi.
«Cette situation ne permet pas à l’Etat d’installer une structure de 10, 20 ou 50 personnes mais l’effort est en train d’être fourni par rapport au plan de développement. Nous reconnaissons aussi qu’il y a un besoin urgent », a-t-il souligné.
L’absence des structures de santé à Mpyana, confrontée au départ par la pénurie d’eau potable, est à la base de taux élevé des décès enregistrés lors de transfert des patients et surtout les enfants.
Les structures sanitaires qui existaient à l’époque dans cette localité ont été détruites à cause des guerres.
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