Les bourgmestres des communes de Kinshasa réclament plus de moyens pour assainir la ville, dans le cadre de l’opération « Kinshasa, ville propre » enclenchée en vue du XIVe sommet de la Francophonie prévu en octobre 2012 dans la capitale congolaise. Les bourgmestres demandent l’implication totale du gouvernement et de la population, leurs seuls efforts ne suffisant pas, selon eux.
Certaines avenues de Kinshasa commencent à être assainies. La circulation des personnes est devenue plus fluide grâce à l’implication de la police et de certains bourgmestres.
Dans la commune de Bumbu, par exemple, les principales avenues ont été balayées et désencombrées.
Cependant, son bourgmestre, Thimy Ntimansiemi, se plaint de ne disposer d’aucun endroit pour décharger les immondices récupérées par ses services dans différentes habitations.
Ce qui fait que la ville est encore loin de devenir totalement salubre.
D’autre part, des débris et épaves de véhicules continuent à traîner dans les espaces publics. C’est le cas à Bandalungwa, Ngiri-Ngiri, Limeté, Matete et Lemba, pour ne citer que ces communes.
A Kimbaseke, le bourgmestre adjoint, Placide Mokonkole, évoque quant à lui, la difficulté liée à l’étendue de sa circonscription, qui ne compte pas moins de 46 quartiers et 1 600 rues.
Ces bourgmestres sont aussi d’avis que l’assainissement de l’environnement à Kinshasa devrait être précédé par «un assainissement des mentalités des Kinois».
Lire aussi sur radiookapi.net :
