Deux cent vingt-sept Congolais vivant en situation irrégulière en Angola ont été expulsés de la province de Cabinda le week-end dernier. Selon Willy Iloma, le président de la société civile de Muanda (Bas-Congo), ces expulsés ont été dépouillés de leurs biens avant d’être renvoyés en RDC. Parmi eux, il y aurait soixante-six femmes et vingt-cinq enfants.
Les Congolais expulsés du territoire angolais ont été enregistrés dans les postes frontaliers de Yema et yacht dans le territoire de Muanda. Lufu dans le territoire de songololo, Kimpangu dans le territoire de Mbanza Ngungu. Pour le district du Bas Fleuve, ils arrivent à Mayidi, Mbaka Kosi, Kisembo et Maduda, selon plusieurs sources. Ces personnes rentrent dépouillés de tous leurs biens.
Des ONG de défense des droits de l’homme du Bas-Congo font également état de violences dont seraient victimes les femmes expulsées.
Le président de la société civile de Muanda estime que pour mettre fin à ces expulsions, il faudrait ouvrir un consulat congolais dans les villes angolaises, comme l’avait promis le gouvernement provincial du Bas-Congo au mois de février dernier.
Il plaide aussi pour la construction d’un centre d’accueil d’expulsés à Muanda.
En visite à Kinshasa, jeudi 10 mai, le sous-secrétaire des Nations unies aux droits de l’homme, Ivan Simonovic avait condamné l’expulsion, sans respect des droits de l’homme, d’environ cent mille Congolais par an de l’Angola.
Selon lui, ces expulsions constituent une violation de la loi internationale sur la protection des immigrants en situation irrégulière.
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