L’ONG de défense des droits des journalistes, Jed (Journalistes en danger) a invité mercredi 25 avril le Premier ministre Augustin Matata Ponyo à garantir la liberté de la presse, d’expression et le droit à la liberté d’information.
Dans une correspondance à Matata Ponyo, l’ONG a demandé que le prochain gouvernement puisse tout mettre en œuvre pour redorer l’image démocratique du pays ternie suite «aux atteintes souvent grave et répétées des droits de l’homme».
Jed indique que les professionnels des médias sont victimes de violences et d’insécurité dans leur espace de travail. L’ONG en veut pour preuves les cas de huit journalistes assassinés lors de la dernière législature et de plusieurs cas de violations de liberté de la presse et d’expression.
A cela, il faut ajouter les cas d’arrestations, de menaces et d’agressions physiques de journalistes. JED estime que Matata Ponyo «ne pourra pas fermer les yeux sur les atteintes à la liberté de la presse, garantie par la Constitution».
Jed déplore par ailleurs l’application d’une loi archaïque de la censure qui vient d’interdire la diffusion d’un film documentaire sur les circonstances d’assassinat de Floribert Chebeya l’ancien secrétaire exécutif de l’ONG la Voix de sans voix (VSV).
Dans cette correspondance, JED se dit prêt à aider le gouvernement dans la concrétisation de son programme de «la révolution de la modernité», moyennant quelques préalables notamment la suspension des emprisonnements des journalistes pour des délits tels que la diffamation ou l’offense aux autorités.
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