Le fonds de Nations unies pour l’enfance (Unicef), et ses partenaires sont préoccupés par la situation humanitaire des déplacés ayant fui les affrontements entre les FARDC et les groupes armés locaux dans la zone de Pinga, Mweso et Nyabiondo en territoire de Masisi au Nord-Kivu. Ces affrontements ont commencé depuis fin mars. Au moins 20 milles personnes ont fui, depuis quelques semaines, l’insécurité qui prévaut dans cette partie du pays.
L’Unicef demande aux belligérants d’éviter de mettre en danger la vie des femmes et des enfants. Selon le coordonateur Unicef zone Est, Jean Metenier, la majorité des personnes qui ont été déplacées sont des femmes et des enfants. Ce sont « des groupes qui sont très vulnérables. On est très inquiets pour leur situation humanitaire », a-t-il déclaré.
L’Unicef craint en outre une nouvelle vague d’enrôlement des enfants dans les groupes armés et appelle les protagonistes à la retenue.
« Avec des groupes armés qui ont pris le contrôle des positions qui étaient autre fois sous le contrôle des FARDC, on a une inquiétude vis-à-vis des jeunes enfants qui risquent d’être à nouveau enrôlés par les groupes armés. Et donc, on voulait vraiment appeler toutes les parties impliquées de ne pas recommencer le recrutement des enfants dans les groupes armés que ce soit dans l’armée nationale ou des groupes d’opposition », a poursuivi le coordonateur de l’Unicef.
Depuis les défections de certains militaires FARDC qui ont laissé vacantes leurs positions dans le territoire de Masisi, des combattants de l’APCLS tentent d’occuper le terrain.
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