Des coups de feu ont retenti la nuit de lundi 16 à mardi 17 avril dans plusieurs quartiers de la ville de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), plongeant les habitants dans la panique. Selon les forces de police, des échanges de tirs ont d’abord eu lieu entre des bandits armés et des policiers commis à la garde de certaines résidences privées. D’autres policiers, chargés de garder des comptoirs de diamant, se sont joints à ces tirs, semant davantage la confusion au sein de la population.
Les premiers coups de feu ont retenti de deux à cinq heures du matin, heure locale, au quartier Kalundu, dans la commune de Bipemba. Un policier commis à la garde d’une résidence privée repoussait alors un groupe de bandits armés qui se sont repliés en tirant à leur tour.
La police rapporte aussi deux autres attaques qui ont eu lieu la même nuit au quartier Masanka, dans la commune de Diulu, et au quartier de l’université, dans la commune de Dibindi. Selon le maire, une femme a été poignardée dans la dernière attaque.
Au son de ces coups de feu, les éléments chargés de garder des comptoirs de diamant et d’autres maisons résidentielles ont à leur tour tiré plusieurs coups de feu. La police a déployé des patrouilles dans la ville pour essayer d’apaiser la tension.
S’exprimant dans un média mardi matin, le maire de la ville a demandé aux habitants de vaquer à leurs occupations, assurant que la situation est sous contrôle.
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