Deux miliciens Maï Maï soupçonnés d’avoir participé à l’attaque de l’Etat-major de la Police nationale congolaise à Butembo (PNC/Butembo) dans la nuit du 9 au 10 avril ont été arrêtés et présentés à la presse mercredi 11 avril dernier par le colonel Deogratias Paluku Kayikunza des Forces armées de la RDC (FARDC).
Les deux présumés assaillants Mumbere Ofeni, 22 ans et Kambale Salita, 41 ans ont déclaré appartenir au groupe de Tshandanga, dont le quartier général est basé à Kirimba, dans la vallée de la rivière Semliki. Ils ont été appréhendés alors que l’un d’eux se faisait soigner à l’hôpital de Kisunga, dans la collectivité des Bashu, territoire de Beni.
Lors des interrogatoires, les deux hommes ont avoué avoir été recrutés par un certain Varondi, présumé financier de cette faction Maï Maï qui compte près de 500 combattants éparpillés à travers le secteur de Butembo-Beni. Ils ont aussi affirmé que l’objectif affiché par ce mouvement est de « libérer la RDC ».
De son côté, le commandant des FARDC dans la ville de Butembo, le colonel Déogratias Paluku Kayikunza a estimé qu’il n’y a aucun doute, « ces deux prévenus ont pris part à l’attaque du 10 avril dernier contre de l’Etat-major de la PNC/Butembo, qui a fait trois morts et trois blessés, parmi les policiers et des militaires commis à la garde ».
D’après lui, ils seront déférés devant l’auditorat militaire pour répondre de crimes qui leur sont imputés.
Deogratias Paluku Kayikunza assure pour sa part détenir des preuves que les complices des assaillants se trouvent à Butembo, Beni et Oicha ainsi que dans la collectivité des Bashu. Il a appelé la population à la vigilance et à la collaboration avec les forces de l’ordre pour découvrir les autres complices.
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