La société civile du territoire de Wamba situé à près de 400 km au Nord-est de la ville de Kisangani, dans la Province Orientale, se plaint de nombreuses tracasseries policières sur la population dans cette entité. Le président de cette organisation citoyenne accuse les différents commandants de police de Wamba d’infliger des amendes arbitraires à la population même pour de faits bénins.
Il a aussi dénoncé la libération de certains prévenus qui auraient du être transférés devant le parquet à Isiro. Le président de la société civile a notamment mentionné la libération d’un présumé auteur de viol à Bayenga et d’un présumé meurtrier d’une femme décédée à la suite de la torture qu’elle a subie en janvier dernier dans une carrière de mines à Matete.
Le président de la société civile indique que le commandant de la police de Wamba rappelé par sa hiérarchie a été remplacé et a regagné son poste sans être inquiété.
Cependant, Jacques Mohindo, le commandant de la police district de Haut-Uele a dit ne pas être au courant des abus de son collaborateur. Il affirme par contre que le commandant de la police incriminé avait été rappelé à Kinsangani pour « répondre à une invitation de service ».
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