Les laïcs et prêtres ont recommandé, samedi 10 mars, aux Congolais la reconnaissance de leur identité et l’amour des biens communs pour lutter efficacement contre la corruption. Ces chrétiens ont fait cette exhortation au terme des trois journées sociales sur l’éducation à la citoyenneté organisée à Kinshasa par le Centre d’études pour l’action sociale (Cepas).
Les participants à ce séminaire ont indiqué que plusieurs facteurs sont à l’origine de la corruption en RDC notamment la faible rémunération, la faiblesse des institutions et l’impunité.
Que faire pour lutter contre ce fléau ?
Le professeur Pierre Kabembo répond:
«Nous avons suggéré des solutions qui partent de la base parce qu’en dépit de la généralisation de ce phénomène, on arrive encore à trouver dans des institutions des personnes intègres. Il faut les organiser en noyaux, appelé groupes sociaux de rupture et travailler avec eux pour arriver à inverser la tendance».
Léon de Saint Moulin estime, pour sa part, que «pour qu’un Etat puisse fonctionner, qu’on comprenne la bonne raison d’être des impôts et qu’on les paie. Il faut que ceux qui les perçoivent acceptent la transparence et qu’on se batte pour essayer de combattre toutes les formes de laisser aller dans l’administration».
Pour lui, après 50 ans d’indépendance, la RDC n’a pas encore progressé sur le plan social à cause de la mauvaise gestion de la chose publique.
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