RDC : la femme rurale n’est pas impliquée dans la prise de décisions politiques, estime l’Asadho

Une femme victime de viol dans le village de Luvungi (RDC), le 3 septembre 2010. AFP/MARC HOFFER

L’Association africaine des droits de l’Homme (Asadho) a regretté mercredi 7 mars que la femme rurale, bien qu’étant au centre de la journée internationale de la femme en 2012 reste « très éloignée des réalités politiques en RDC ». L’Asadho demande au gouvernement et au ministère du Genre, Famille et enfant, d’encadrer ces femmes qui jouent, selon elle, un rôle majeur dans le développement du pays.

« Nous pensons qu’il n’y a pas d’avenir meilleur pour les femmes rurales, puisque ces femmes ne sont pas impliquées dans la prise de décision politique [en RDC] », a déploré Me Josepha Pumbulu, directrice en charge des femmes, enfants et autres personnes vulnérables au sein de cette association de défense des droits de l’Homme.

Me Pumbulu a notamment plaidé pour la candidature des femmes aux prochaines élections provinciales.

« Nous pensons que les femmes elles-mêmes savent mieux défendre les femmes et connaissent mieux leur préoccupation. C’est pourquoi nous interpellons le gouvernement pour qu’on puisse impliquer ces femmes là, même dans les élections provinciales », a-t-elle affirmé.

L’Asadho interpelle aussi le ministère « qui a en charge la question des femmes » afin de « mettre en place un programme pour encadrer ces femmes … abandonnées malgré les efforts qu’elles fournissent pour le développement de ce pays ».

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