Assassinats des défenseurs des droits de l’homme : le Radhoski dénonce la lenteur de la justice

Serge Maheshe, journaliste de Radio Okapi tué le 13 juin 2007 à Bukavu

Le réseau d’associations de droits de l’homme (Radhoski) demande la révision des procès des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes assassinés ces dernières années en République démocratique du Congo. Dans une déclaration faite à Radio Okapi jeudi 16 février, cette structure regrette que les dossiers d’assassinats des défenseurs des droits de l’homme portés devant la Cour Suprême de Justice restent sans issue.

Le Radhoski dénonce la lenteur de la justice sur les dossiers d’assassinat en 2005 de l’activiste des droits de l’homme Pascal Kabungulu, de Floribert Chebeya assassiné en juin 2010 et des journalistes comme Serge Meheshe et Didace Namujimbo.

Raphael Wakenge, un responsable du Radhoski insiste sur la nécessité pour la Cour suprême de justice, saisie depuis plus d’une année déjà, de se concentrer sur ces dossiers, afin de crédibiliser l’administration de la justice en RDC.
Pour lui, « rien n’est fait » puisqu’il n’y a pas de « feed-back » depuis que la Radhoski a saisi la cour suprême de justice.

Il estime qu’une des façons d’honorer la mémoire de ses collègues serait « non seulement de poursuivre leurs dossiers, mais aussi de mettre un accent sur l’adoption, soit de la loi sur la protection des défenseurs des droits de l’homme, soit l’adoption de l’édit sur la sécurité des défenseurs des droits de l’homme ».

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