 Une vue du bâtiment abritant le siège du Programme National Multisectoriel de Lutte Contre le Sida ce 5/05/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ John Bompengo
 Une vue du bâtiment abritant le siège du Programme National Multisectoriel de Lutte Contre le Sida ce 5/05/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ John Bompengo |
Plus de cent cas d’infections sexuellement transmissibles sont recensés chaque mois au centre de santé de Kisengo, dans le territoire de Nyunzu (Katanga). Selon l’infirmier titulaire de cet établissement hospitalier, Papy Tambwe, les maladies sexuellement transmissibles occupent actuellement la première place des maladies qui sévissent dans ce foyer minier où vivent près de 14 000 habitants.
«Ici, il y a d’abord la syphilis avec beaucoup de complications, il y a aussi la blennorragie, et à part ça, il y aussi la candidose», a-t-il souligné.
Dans ce village du Katanga, la flambée de maladies sexuellement transmissibles est attribuée au vagabondage sexuel. Les habitants ont des relations sexuelles non protégées. Une attitude qui suscite l’inquiétude de Papy Tambwe.
«Il y a aussi les femmes qui pratiquent la prostitution, et souvent elles n’ont pas la notion de pouvoir se protéger avec les condoms [preservatifs]. Mais dernièrement, il y a l’Association des Mamans Uzima qui est venue distribuer les condoms auprès des mamans, mais ce n’est pas tout le monde qui accepte».
L’infirmier titulaire du centre de santé de Kisengo a dit être à la recherche des partenaires non seulement pour aider sa structure dans les efforts de sensibilisation, mais aussi dans la lutte contre d’autres maladies mortelles dans ce foyer minier.
Papy Tambwe fait notamment allusion à l’anémie due au paludisme, aux maladies respiratoires ainsi qu’aux maladies diarrhéiques.
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