Mbuji-Mayi : la Miba déplore les morts par électrocution dans ses installations

Trois personnes sont décédées par électrocution, en l’espace d’une semaine, dans l’usine centrale du polygone minier de la Minière de Bakwanga (Miba), à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). Les responsables de cette société minière déplorent ces morts et demandent aux autorités provinciales d’organiser des opérations de ratissage pour dissuader les creuseurs clandestins d’entrer dans le polygone minier.

Des sources renseignent que la dernière victime, une femme d’une trentaine d’années, est morte électrocutée vendredi 27 janvier.

Une enquête serait menée pour savoir ce qu’elle faisait dans le polygone minier alors qu’elle n’est pas employée.

«Nous avons eu à constater trois morts au niveau de l’usine centrale. Il s’agit de clandestins qui ont tenté de s’infiltrer à l’intérieur du complexe de l’usine centrale et qui sont morts. Comme vous le savez que l’enceinte de l’usine centrale est électrifiée», a expliqué le directeur des services généraux de la Miba, Léonard Mbuyi Mutobola qui pose également le problème de la sécurité dans le site minier.

Pour lui, les gardes miniers ne sont pas à mesure d’assurer seuls la sécurité à l’intérieur de l’usine.

Pour dissuader les clandestins d’entrer dans le polygone, la Miba avait envisagé d’organiser des opérations de ratissage mixte Police-FARDC.

En vue d’appuyer ces actions de ratissage, la direction de la Miba soutient avoir débloqué, en juillet 2011, la somme de plus de 5 000 000 dollars américains mais rien n’est fait.

Le ministre provincial de l’Intérieur et Sécurité, Pierre Ngandu invite, pour sa part, la Miba à faire de la sécurité du polygone minier son cheval de bataille avant de compter sur les interventions des autorités provinciales.

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