Beni : la société civile dénonce l’insécurité persistante

Dans un communiqué de presse rendu public dimanche 29 janvier, la société civile de Beni a dénoncé l’insécurité persistante qu’elle impute aux rebelles ougandais des ADF-Nalu, aux Maï-Maï et à des hommes armés encore opérationnels dans ce territoire.

Le document évoque plusieurs cas de tueries, d’enlèvements et d’assassinats commis par des hommes armés citant notamment le cas des corps de deux militaires et un civil retrouvés le dimanche au bord de la rivière Bango, sur la route Mbau-Kainama. Ces trois hommes étaient portés disparus depuis une semaine.

Le communiqué indique aussi que des hommes armés ont fait irruption dans la localité de Mabuku, dans la nuit de samedi à dimanche et ont pillé cinq boutiques, emportant une moto.

La société civile de Beni demande aux Forces armées de la RDC (FARDC) de déployer davantage de troupes dans la région afin de traquer les ADF-Nalu et les Mai-Mai, réfractaires au désarmement.

Elle recommande aussi au gouvernement de doter les militaires en moyens de transport et en primes pour leur permettre de remplir leur mission.

Affirmant que les rebelles ougandais ADF-Nalu et les Maï-Maï de Kikurukuku restent hostiles au programme de désarmement, malgré les appels répétés des responsables FARDC, les responsables de cette société civile exhortent la population de Beni à collaborer avec les forces de sécurité pour arrêter ceux qui approvisionnent ces groupes armés en armes notamment.

Les mêmes sources ajoutent que les habitants des groupements de Malio et Mwenye, paient un lourd tribut de la présence des Maï-Maï qui percevraient illégalement la taxe mensuelle de 10 dollars dans chaque ferme ainsi que d’autres frais.

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