Brazzaville: cinq pays d’Afrique centrale préoccupés par le trafic d’enfants

Enfants de la rueEnfants de la rue

Enfants de la rue

La RDC, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, le Gabon et la Guinée-Equatoriale doivent lutter ensemble contre le trafic d’enfants en Afrique centrale. C’est l’une des recommandations formulées par les représentants de ces pays, réunis du mercredi 18 au vendredi 20 janvier à Pointe noire, pour discuter de la traite des enfants.

Les soixante participants à cette réunion ont reconnu la gravité du trafic d’enfants dans leurs pays respectifs.

Selon un rapport de l’Unicef, sur les mille huit cents enfants de la rue qui sont menacés par cette traite à Brazzaville, 30 % viennent de Kinshasa. 

Ces enfants kinois (appelés communément : “shégués“) seraient utilisés à Brazzaville et à Pointe noire comme domestiques, prostitués et garçons de course dans les commerces. 

Une étude menée à Kinshasa par l’Unicef en 2010 indique que quelque trois mille enfants sont menacés par le trafic humain. 

Un membre de la délégation de la RDC a affirmé que 77% de ces enfants viennent des foyers pauvres de Kinshasa. 

Les participants à la réunion ont recommandé à leurs gouvernements «de redynamiser leur Unité dans la lutte contre le trafic des enfants dans la sous région». 

Pour Marianne Flash du bureau de l’Unicef à Brazzaville, il faut une approche plus communautaire « pour des résultats plus concrets » à ce problème.  

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