L’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) se dit préoccupée par le dispositif policier déployé autour de la résidence de son leader, Etienne Tshisekedi. Le directeur de cabinet et porte-parole de ce dernier, Albert Moleka, a déclaré, samedi 14 janvier à Radio Okapi, que les policiers ont érigé des barrières «dans l’environnement direct» du domicile du président de l’UDPS et en limitent l’accès.
«En quelque sorte, c’est eux [les policiers] qui décident qui a le droit de le [Tshisekedi] voir et qui n’a pas le droit de le voir», explique Albert Moleka indiquant, par exemple, que le secrétaire général de l’UDPS n’avait pas le droit de voir Etienne Tshisekedi.
Cependant, la même source assure qu’il y a une dizaine de jours, «nous avons rencontré nos frères de l’ex-majorité et nous avons trouvé des pistes de solution».
Albert Moleka affirme que le commissaire général de la police nationale devrait rencontrer prochainement son supérieur hiérarchique pour discuter de la question.
«J’ose espérer que cette situation sera tout à fait réglée sans aucune autre condition de sorte que monsieur Tshisekedi puisse circuler librement et aussi que ses visiteurs et ses collaborateurs aient accès librement à sa résidence dans le calme,» conclut-il.
Interrogé par Radio Okapi, le commissaire général de la police congolaise, Charles Bisengimana, affirme qu’il ne voit pas en quoi le leader de l’UDPS se trouverait en danger «alors qu’il se trouve dans sa propre résidence, et surtout, qu’il ne reçoit aucune visite susceptible d’occasionner un danger».
Selon lui, la présence des policiers dans le quartier d’Etienne Tshisekedi a pour objectif «de mettre hors d’état de nuire tous les délinquants qui menaçaient la sécurité des personnes et de leurs biens dans cette partie de la ville».
Des policiers ont été déployés autour de la résidence d’Etienne Tshisekedi depuis la proclamation des résultats des élections présidentielle et législatives du 28 novembre.
Arrivé deuxième à l’élection présidentielle (32,33%), le leader de l’UDPS conteste la réélection de Joseph Kabila (48,95%) et se considère comme le président élu.
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