Le cholera fait deux morts à Sange, trois en Ituri

Ce qu'il faut faire pour lutter contre le choléra d'après le MSF. Radio Okapi/ Ph. John BompengoCe qu’il faut faire pour lutter contre le choléra d’après le MSF. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Ce qu'il faut faire pour lutter contre le choléra d'après le MSF. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Quarante-huit cas de cholera dont deux décès ont été enregistrés, mercredi 4 janvier, dans la zone de santé de Ruzizi, à Sange, au Sud-Kivu, tandis qu’en Ituri (Province Orientale), le nombre de malades de choléra est passé de 144 à 161 depuis le lundi 2 janvier avec 3 nouveaux décès, dans les localités de Koga et Matete dans le district de l’Ituri.

La cité de Sange est la plus touchée de toutes les aires de santé que compte la zone de de Ruzizi, indiquent des sources sanitaires de cette contrée.

Selon elles, le manque d’eau potable est à la base de la résurgence de cette épidémie.

Pour lutter contre cette maladie, les relais communautaires distribuent des chlores à la population pour le traitement de l’eau.

Le superviseur du traitement de cholera dans cette zone de santé affirme qu’une trentaine de cas supplémentaires sont déjà identifiés depuis le mois de décembre dernier.

17 nouveaux malades à Bunia, 3 décès

Le nombre de personnes atteintes de choléra est passé de 144 à 161 depuis lundi 2 janvier avec 3 nouveaux décès, dans les localités de Koga et Matete dans le district d’Ituri (Province Orientale), a annoncé mercredi 4 janvier le médecin chef du district sanitaire de Bunia, Lonema Vagero, à l’issue d’une réunion d’évaluation de l’évolution de cette épidémie dans la région.

Lonema Vagero explique cette augmentation par le non respect de mesures d’hygiène mais surtout par l’impossibilité de créer des latrines saines et des points d’eau dans ces zones marécageuses.

«Tous les jours, les cas se dédoublent parce que nous n’arrivons pas à agir de manière très correcte au niveau de ces foyers de l’épidémie. Il n’y a pas de latrines, on ne peut pas aussi en créer parce que les trois quarts des maisons sont dans l’eau. Les gens boivent parfois l’eau dans laquelle ils font leur selles», a déclaré le médecin chef de district sanitaire de Bunia.

Lonema Vagero estime que la meilleure façon de stopper l’expansion de cette épidémie est de faire déplacer la population vers d’autres localités non marécageuses.

Pour le commissaire de district de l’Ituri, il faut continuer à sensibiliser la population locale à respecter les mesures d’hygiènes.

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