Agression de Kengo: le Parlement congolais condamne le laxisme de certains pays européens

Palais du peuple, le parlement à Kinshasa, 2007.Palais du peuple, le parlement à Kinshasa, 2007.

Palais du peuple, le parlement à Kinshasa, 2007.

Les bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale ont condamné, ce mardi 3 janvier, l’agression du président du Sénat congolais Leon Kengo wa Dondo à Paris (France).

Dans un communiqué publié après leur réunion mixte au Palais du peuple, les membres de deux bureaux ont déploré «le laxisme qui frise la complicité des autorités de la République française, du Royaume-Uni et de la Belgique face à ces actes d’agression qui ne font que se répéter sur leurs sols.»

Le rapporteur du Sénat, Modeste Mutinga, qui a lu le communiqué a rappelé les agressions dont ont été victimes le sénateur She Okitundu et le chef d’Etat major des FARDC, général Didier Etumba. Il a ajouté que plusieurs artistes musiciens ne se rendent plus en Europe parce qu’ils sont victimes d’attaques de certains Congolais qui y vivent.

Modeste Mutinga a annoncé des mesures prises par la RDC pour consoler la victime:

«Les deux bureaux apprécient la décision prise par la président la République de dépêcher, au chevet du président Kengo wa Dondo, le ministre Tshibanda de la Coopération et l’ambassadeur itinérant du chef de l’Etat, monsieur Ngwej.»

Il a ajouté qu’une délégation parlementaire, constituée des membres des bureaux de deux chambres, ferait également le déplacement de Paris, où est hospitalisé le président du Sénat.

Léon Kengo wa Dondo a été agressé le samedi 31 décembre à la gare du Nord à Paris.

Interné dans un hôpital à Paris, il a annoncé, par l’entremise du secrétaire exécutif de son parti, l’Union pour les forces du changement (UFC), avoir pardonné à ses agresseurs.