Des leaders politiques congolais appellent la Monusco, la Mission onusienne, à protéger les populations civiles. Ils ont formulé cette demande, jeudi 29 décembre, lors d’une rencontre avec le bureau politique de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC. A cette occasion, le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani a dénoncé des « violations flagrantes des droits de l’homme à travers le territoire national.»
Dans un entretien accordé à Radio Okapi, Jacquemin Shabani parle de « l’imposante présence des éléments de la police dans la commune de Limete notamment dans les périphéries de la résidence d’Etienne Tshisekedi, mais également des arrestations arbitraires, et des enlèvements qui sont signalés ça et là à travers le pays ».
Selon lui, ces violations des droits de l’homme s’accentuent en République démocratique du Congo depuis le dernier scrutin présidentiel du 28 novembre dernier à l’issue duquel le président Kabila a été réélu avec 48,95% des suffrages pour un second mandat devant le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi (32,33%). Ce dernier conteste ces résultats et se considère comme le président élu de la RDC.
«Les escadrons de la mort font rage à Kinshasa. Il y a des rafles qui s’organisent selon l’appartenance à un parti politique ou à une province. Il y a le fait que nous n’arrivons pas à accéder à la résidence du président Tshisekedi et que lui non plus ne peut pas sortit », déclare aussi Jacquemin Shabani.
Il affirme que la Monusco a reçu ces plaintes et a déclaré « suivre de près cette situation », promettant de « faire son travail ».
Vous pouvez écouter l’entretien que Jacquemain Shabani a accordé à Radio Okapi.
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