Le secrétaire général de l’UDPS, Jacquemin Shabani, a réaffirmé, mardi 27 décembre, la décision de son parti de déposer une plainte auprès des instances judiciaires compétentes, quatre jours après le pillage du siège de l’UDPS à Kinshasa. Déjà, le parti d’Etienne Tshisekedi a accusé quelques policiers d’être responsables de ce forfait.
Jacquemin Shabani a affirmé que l’UDPS dispose des preuves de l’implication des policiers dans le saccage de son siège:
«Il est déjà établi que ce sont les éléments de la Police nationale congolaise (PNC), qui avaient été affectés dans le quartier de Limete Résidentiel ce jour-là, qui ont commis ces actes. Nous avons déjà certains noms. Nous n’attendons que de rencontrer les instances judiciaires pour leur donner tous ces éléments.»
Selon lui, l’UDPS a perdu un de ses membres lors de cette attaque:
«Le siège de l’UDPS a été pillé et saccagé. Et au cours de ce pillage, qui a eu lieu le vendredi 23 décembre, l’escadron de tous ces malheurs a tué à bout portant un militant de l’UDPS répondant au nom de Kingotolo.»
Il a affirmé que les avocats de ce parti vont déposer une plainte pour obtenir réparation. «Il faut que les auteurs de ces actes ignobles répondent devant la justice», a martelé Jacquemin Shabani.
Cette attaque est intervenue pendant la nuit du vendredi, soit quelques heures après la «prestation de serment» d’Etienne Tshisekedi en sa résidence située dans le même périmètre que le siège du parti. Des hommes en civils ont pillé ce siège emportant des documents, des meubles et des appareils électroménagers trouvés sur les lieux.
Etienne Tshisekedi conteste toujours la réélection de Joseph Kabila lors de la présidentielle du 28 novembre.
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