Violences électorales : 56 personnes libérées de la prison centrale de Mbuji-Mayi

Un partisan de l’UDPS arrêté par la police le 12/12/2011 à Kinshasa-Limete. Radio Okapi/ Ph. John BompengoUn partisan de l’UDPS arrêté par la police le 12/12/2011 à Kinshasa-Limete. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Un partisan de l’UDPS arrêté par la police le 12/12/2011 à Kinshasa-Limete. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Cinquante-six personnes dont seize mineurs ont été libérées de la prison centrale de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) entre mercredi 14 et vendredi 16 décembre. Le Tribunal de grande instance a décidé de les relâcher après audition de chaque détenu. Le directeur de la prison déclare que quatre-vingt-quinze personnes ont été arrêtées entre la période de la campagne électorale à la publication des résultats de la présidentielle.

Selon lui, ces personnes étaient poursuivies pour :

  • rébellion
  • outrage à l’autorité
  • destruction méchante.

Le procureur de la république près le TGI déclare que ces personnes doivent jouir de la liberté provisoire si après enquête, les indices de culpabilité ne sont pas établis contre eux.

Une trentaine de détenus en attente à la prison sont sous mandat d’arrêt provisoire, ajoute-t-il, avant d’affirmer que les audiences foraines seront tenues la semaine prochaine.

Le directeur de la prison affirme que ce geste permet de désengorger la prison centrale construite pour 200 personnes mais hébergeant actuellement plus de 600 détenus.

La Socikor-Forces Vives apprécie cette collaboration de la justice. Dans une lettre adressée aux autorités provinciales, la société civile avait dénoncé l’arrestation arbitraire des personnes dont notamment les mineurs, les étudiants et les avocats.

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