Une mission mixte du gouvernement provincial, des ONG des droits de l’Homme et de la Monusco/Lubumbashi vérifie depuis lundi 12 décembre les informations faisant état d’actes de xénophobie des originaires vis-à-vis des non originaires signalés à Kamina et dans certaines villes et cités de la province du Katanga. Selon cette mission, le calme est revenu dans les villes de Likasi et de Kapolowe.
Des témoignages recueillis parmi la population de Likasi indiquent que la psychose avait gagné certaines communautés avant la publication des résultats provisoires de la présidentielle du 28 novembre.
Des jeunes gens avaient sillonné certains quartiers de la cité de Likasi entonnant des chansons xénophobes et hostiles à certaines communautés non originaires de la province.
Mais les témoins soutiennent qu’aucun incident majeur n’a été enregistré jusqu’ici.
S’adressant aux habitants de Kapolowe puis de Likasi, le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi, les encourage à cultiver la paix:
«Nous sommes tous Congolais, nous devons bannir le tribalisme. Celui qui crée le désordre n’est pas Congolais. Tous, nous sommes un. Si vous voulez le développement du Congo, vous devez vous aimer.»
Le maire de Likasi soutient, de son côté, que la calme règne dans sa ville et ses environs.
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