Equateur: des candidats députés de Bomongo réclament la tenue du scrutin

Files d’électeurs dans un centre de vote à Matadi (Bas-Congo), lors du scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre 2011. Radio OkapiFiles d’électeurs dans un centre de vote à Matadi (Bas-Congo), lors du scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre 2011. Radio Okapi

Files d’électeurs dans un centre de vote à Matadi (Bas-Congo), lors du scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre 2011. Radio Okapi

Les électeurs de la circonscription de Bomongo, province de l’Equateur, n’ont pas voté. C’est le cas des centres de vote de Bobangi 1 et Bobangi 2. Cinq jours après la tenue du scrutin présidentiel et législatif du 28 novembre, les candidats à la députation dans cette circonscription réclament l’organisation du scrutin.

Dans les centres de vote Bobangi 1et Bobangi 2, les électeurs ont refusé de se rendre aux urnes parce que les agents des bureaux de vote s’étant présentés sans procès-verbaux ni fiches des résultats, indiquent des témoins.

La même situation était observés dans la circonscription électorale de Bumba où l’on n’a pas voté non plus aux centres de vote de Bongolu-Yanzeka, Yelebo, Yangenga et Ebobi, signale le candidat député Mokoha.

D’autres candidats députés de ces circonscriptions électorales se joints à lui pour déplorer cette situation, estimant avoir « perdu des voix injustement ». Ils demandent à la Ceni d’organiser les législatives nationales dans ces centres de vote.

Le secrétaire exécutif provincial de la Ceni/Equateur Jean-Pierre Makakaro, invitent les candidats lésés à saisir la Cour suprême de justice.

« Les candidats qui sentent qu’ils ont perdu une partie de leur électorat et surtout parce que la plupart d’entre eux nous disent que l’élection ici se fait parfois sur base de représentativité ethnique et que quand on est majoritaire dans un groupement qui n’a pas organisé les élections, ils se sentent d’avance perdants et qu’il faudrait faire justice. Mais on ne peut pas reprendre les élections sur l’appel d’un candidat. Pour le moment, nous les exhortons le plus rapidement possible à saisir la Cour suprême de justice, l’instance habilitée à trancher les contentieux électoraux », a déclaré Jean-Pierre Makakaro.

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