Législatives-Sankuru: quatre chefs Maï-Maï tentent d'imposer des candidats à la population

Les chefs Maï-Maï Nova, Lomanga, Otshudi et Konga vivant dans les territoires de Lomela Kole et Katakokombe dans le district du Sankuru (Kasaï-Oriental) exigent des populations locales qu’elles votent pour certains candidats sous peine de représailles. Le conseil de sécurité de Lodja l’a annoncé à une délégation de la Monusco qui a séjourné dans la cité, vendredi 18 et samedi 19 novembre.

Selon le conseil de sécurité, plusieurs groupes Maï-Maï du Sankuru n’ont pas bénéficié du programme Désarmement démobilisation et réinsertion (DDR).

Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, affirme avoir demandé à ces groupes armés de déposer les armes il y a environ une année lors d’une mission effectuée dans le district.

«Je leur avais dit que le seul espoir, le seul avantage qu’ils pouvaient tirer de la situation était de déposer les armes auprès des autorités compétentes et de se rendre soit pour une réintégration sociale, soit une intégration au sein des forces armées ou au sein de la police,» explique-t-il, ajoutant:

«En restant avec leurs armes, en terrorisant les populations, ils s’exposaient à une répression sans pitié de nos forces armées et de nos forces de police».

Lambert Mende affirme avoir discuté de la question avec le ministre de la Défense «qui a instruit le commandement des Forces armées pour s’occuper de ces délinquants qu’on ne peut plus appeler seulement délinquants et à faire en sorte que force reste à la loi».

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