Violence préélectorale: Lambert Mende explique pourquoi le gouvernement fait appel à le CPI

Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John BompengoLambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Trois semaines après le lancement de la campagne électorale, le gouvernement congolais se dit satisfait du climat relativement apaisé que connaîtla RDC. Au cours d’un point de presse, ce vendredi 18 novembre à Kinshasa, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a réaffirmé que le gouvernement travaille en étroite collaboration avec la cour pénale internationale (CPI) afin de dénicher les auteurs d’éventuels crimes graves en cette période. 

Lambert Mende a déploré certains cas de violence préélectorale constatés ça et là à travers le pays: 

«Nous avons tenu à informer l’opinion de certaines dispositions prises au niveau du ministère dela Justiceet Droits humains, qui a invité une mission d’observateurs de la cour pénale internationale pour assurer un monitoring par rapport à d’éventuelles violations graves des droits de l’homme en marge du processus électoral, étant entendu qu’on a observé des appels à la violence venant de personnalités assez importantes.» 

Il a invité par conséquent, les leaders politiques à tous les niveaux à s’abstenir des messages haineux. 

A la question de savoir pourquoi le gouvernement congolais a choisi de faire appel àla CPI, plutôt qu’à la justice nationale pour s’occuper de ces crimes éventuels, Lambert Mende a réagi: 

«Il ne s’agit pas de neutraliser l’appareil judiciaire national. Nous avons estimé que, pour des cas qui impliquent certains compétiteurs éventuellement, il serait bon quela CPIpuisse se charger de cela. C’est une façon pour nous d’éviter que le gouvernement soit juge et partie.» 

Quant au rapport publié récemment par le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme sur les violations de droits de l’homme en RDC, le gouvernement se doit d’exprimer ses réserves face à certaines allégations, a-t-il souligné.

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