Paludisme : le Haut-Uélé manque de moyens face à la maladie

Une forte malaria accompagnée d’anémie sévit, depuis trois mois dans les zones de santé d’Isiro et de Viadana dans le district sanitaire du Haut-Uélé /Ouest. D’après des sources locales, quatre à cinq enfants de moins de dix ans meurent chaque jour dans les deux zones de santé. Le médecin chef d’antenne du Programme élargi de vaccination ( Pev)/Isiro accuse une carence de moyens et de médicaments dans la  région.

Le médecin chef du district n’a pas confirmé, dimanche 13 novembre, le nombre de décès. Mais certains témoins ont indiqué que les structures médicales ne désemplissent pas et que les hospitalisés se retrouvent parfois deux dans un même lit.

Cette information a été confirmée par le médecin chef d’antenne du Programme élargi de vaccination ( Pev)/Isiro, de retour d’une enquête sur le paludisme à Viadana.

Selon lui, l’absence de partenaires médicaux, la carence en médicaments de première nécessité dans les structures médicales et une banque du sang inopérante à Isiro ont placé le district sanitaire du Haut-Uélé/ouest dans une situation « déplorable ».

Le médicament recommandé, l’artesunate-amodiaquine, se fait rare. Le coût de la cure est passé de 50 ou 100 francs congolais à 3000 francs congolais (environ 3 USD).

Le médecin chef du district tempère cependant, affirmant que la prise en charge des malades se poursuit normalement  bien que le prix des produits pharmaceutiques à la centrale de distribution des médicaments d’Isiro ne soit pas à la portée de toutes les bourses.

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