Deux ans après sa réfection financée par l’Union Européenne, la route nationale Mbandaka – Bikoro est de nouveau criblée de nids de poule et certains ponts sont détruits. Une équipe de l’Office des routes a débuté un colmatage sur quelques kilomètres, mardi 8 novembre. Mais les usagers et la population locale réclament avant tout son entretien.
Il y a deux ans, la remise en service de cette route avait redonné de l’espoir aux usagers. Les camionneurs se souviennent qu’autrefois, il leur fallait une journée entière pour atteindre Bikoro depuis Mbandaka, ou inversement. Après la réfection, le voyage ne durait pas plus de 4 heures.
Faute d’entretien cependant, cette route nationale s’est dégradée à divers endroits, à la grande déception des usagers.
« Auparavant nous mettions 4 à 5 heures pour atteindre Bikoro. Notre souhait est qu’on entretienne la route. C’est pour préserver les accessoires de nos véhicules. A cause des trous, nous connaissons des crevaisons et de rupture des lames », se plaint un camionneur.
Une équipe de l’Office des Routes entreprend depuis une semaine le bouchage des trous et la réfection des ponts à une soixantaine de kilomètre de Mbandaka. Des travaux ponctuels que le ministre provincial des Infrastructures et travaux publics voudrait rendre plus réguliers. Roger Mwamba a annoncé une prochaine mise en place d’une « barrière de pluie ».
« Les véhicules ne devront plus circuler jusqu’à trois heures après la pluie », annonce-t-il. « Nous envisageons aussi d’instaurer des péages pour les véhicules d’un certain gabarit. »
La population souhaite que l’entretien routier à travers la province de l’Equateur soit une priorité, en vue de garantir le développement de l’arrière-province.