Au cours de la cinquième réunion de la tripartite Angola-RDC-HCR tenue lundi et mardi 25 octobre à Luanda, le représentant régional de l’institution onusienne à Kinshasa a déclaré que les conditions techniques et matérielles sont désormais réunies pour assurer le retour volontaire des réfugiés angolais vivant en RDC. Il a notamment évoqué la création des structures d’accueil pour ces réfugiés.
Le ministre angolais de l’Assistance et Réinsertion sociale a affirmé que son gouvernement devrait débourser de l’argent pour assurer les dépenses liées au processus de rapatriement.
«Il s’agit d’assurer le contrôle, le transport, la réception et l’installation temporaire des réfugiés,» a-t-il expliqué ajoutant qu’actuellement la contribution des donateurs du HRC ne correspond pas aux besoins sur terrain.
Le ministre congolais des Affaires sociales, Action humanitaire et Solidarité nationale a indiqué que le nombre d’Angolais candidats au retour pourrait augmenter dès le lancement du rapatriement.
Il a expliqué que certains réfugiés hésitent encore à revenir craignant de revenir dans un pays qu’ils ont quitté depuis environ trente ans.
Selon le HCR, environ 80 000 réfugiés angolais vivraient en RDC. Lors de la dernière réunion de la tripartite à Kinshasa, mercredi 8 juin, les participants ont indiqué que 43 000 Angolais ont exprimé leur désir de rentrer chez eux.
Des milliers d’Angolais se sont réfugiés en RDC au cours de la guerre civile qui a sévi dans leur pays entre 1975 et 2002.
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