Forêt et gestion durable des ressources : quelle stratégie pour la RDC ?

José Endundo plaide pour que les projets qui seront financés puissent tenir compte des besoins des populations locales qui ne vivent que grâce à la forêt.

«Lorsqu’il n’y a pas d’énergie comment peut-on empêcher la population d’aller couper les arbres pour avoir du bois de chauffe,» explique-t-il.

Les Nations unies, qui organisent le forum au travers du Pnud et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), rappellent le rôle clé de la forêt dans les stratégies mondiales de développement durable.

Le sous-secrétaire général des Nations Unies et directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, souhaite que le système de gestion des forêts puisse s’étendre jusqu’au niveau des paysans pour un meilleur résultat sur terrain.

«Grâce à son massif forestier, ce pays joue un rôle extrêmement important dans les négociations au niveau mondial», souligne, pour sa part, Fidèle Sarassoro, représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC.

«Lorsqu’on parle des changements climatiques qui peuvent avoir un impact sur la vie et sur le développement des nations, nous restons engagés»,  poursuit-il.

Avec ses 145 millions d’hectares des forêts tropicales, la RDC dispose d’un levier considérable pour participer à l’atténuation de ce changement climatique et bénéficier des financements internationaux.

Mais elle constitue également une source de richesse pour la population locale. Ainsi près de 40 millions de la population congolaise dépendent directement de la forêt pour leur alimentation, leurs plantes médicinales ou leur approvisionnement en énergie.