La Majorité présidentielle tient au respect de son identité et de sa personnalité, a déclaré le secrétaire général de cette famille politique, évoquant, mardi, lors d’une conférence de presse, la problématique de l’audit du fichier électoral, une des exigences de l’opposition pour des élections apaisées et transparentes. A propos de cette exigence, Aubin Minaku estime qu’il s’agit d’une démarche dilatoire dans laquelle sa famille politique refuse de s’engager sans comprendre ses tenants et aboutissants.«Ce n’est pas au terme d’un ping-pong entre la Ceni et l’opposition qu’on va amener la MP à faire n’importe quoi, sans comprendre les tenants et les aboutissants,» a déclaré Aubin Minaku.
Selon lui, la Ceni s’est empressée de faire plaisir à l’opposition.
«Ce n’est pas de cette façon là qu’on asseoit la crédibilité,» a-t-il ajouté.
Au cours d’une rencontre, lundi 19 septembre à Kinshasa, entre le bureau de la Ceni et les représentants de l’opposition, le pasteur Ngoy Mulunda a accepté la présence de cinq délégués de l’opposition et cinq de la majorité présidentielle pour l’audit du fichier électoral.
Une frange de l’opposition fidèle au président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi avait demandé l’audit du fichier électoral avant de signer le code de bonne conduite.
Le secrétaire de la Majorité présidentielle a indiqué que sa plateforme souhaite que les élections se déroulent dans un climat apaisé.
«Nous nous préparons sans porter les armes, sans créer des milices. Nous formons nos candidats, nous les éduquons. C’est cela notre état d’esprit,» a affirmé Aubin Minaku.
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