Dans un communiqué publié, mardi 6 septembre, l’autorité urbaine interdit les meetings, les rassemblements populaires dans des lieux publics. Motif : éviter le débordement des manifestants membres des partis politiques. Certains partis déplorent cette mesure, estimant qu’elle restreint les libertés publiques.
Dans son communiqué, le maire informe les présidents et dirigeants des partis et regroupements politiques que « tous les rassemblements populaires ou meetings sont prohibés dans les lieux publics. »
Il cite par exemple la place de la poste, le stade et la place Bonzola. Musapidi Mukonkole maire adjoint justifie cette prise de décision:
«Nous avons constaté des débordements lorsque les responsables des partis politiques veulent tenir leurs meetings avant la campagne électorale. Nous avons préféré que ce genre de manifestations politiques soient organisées dans l’enceinte de leurs permanences.»
Les partis politiques du pouvoir et de l’opposition sont opposés à cette décision. Selon les représentants de ces partis, « les manifestations politiques constituent les outils de propagande ».
La coordination de la société civile du Kasaï-Oriental appelle les autorités et la population à contribuer au maintien de la paix.
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