Jean-Pierre Bemba, candidat du MLC à la présidentielle 2011

Jean-Pierre Bemba, président du MLC, à la Haye. Photo afrik-online.comJean-Pierre Bemba, président du MLC, à la Haye. Photo afrik-online.com

Jean-Pierre Bemba, président du MLC, à la Haye. Photo afrik-online.com

Le Mouvement de libération du Congo (MLC) a reconduit  Jean-Pierre Bemba Gombo à la tête du parti pour un nouveau mandat de 5 ans. C’était samedi 23 juillet à la clôture du congrès de ce parti à Kinshasa  Bemba demeure par conséquent le candidat du MLC à l’élection présidentielle de novembre 2011.

En retenant la candidature du sénateur Bemba Gombo, le MLC se dit confiant de la libération de son leader par la Cour pénale internationale.

Jean-Lucien Busa, le vice-président du bureau du congrès,  a précisé que son  parti venait de renouveler, à l’unanimité, le mandat du président national Jean-Pierre Bemba Gombo à la présidence pour une durée de 5 ans. Ensuite, le parti l’a choisi comme son candidat à l’élection présidentielle de 2011.

«Concernant le programme du gouvernement, le MLC a fait des propositions qui reposent sur  deux  axes, avec une seule finalité : créer des conditions d’une vie meilleure pour les Congolais et aussi donner des perspectives pour la jeunesse congolaise », a déclaré Jean-Lucien Busa.

Le MLC se dit  par ailleurs confiant de la libération de son leader  par la CPI avant la tenue des élections en RDC.

Certaines personnalités politiques de l’opposition comme Vital Kamerhé, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Oscar Kashala de l’UREC et Ne Mwanda Nsemi de Bundu dia Mayala étaient présents lors des cérémonies d’ouverture et de clôture de ce congrès.

Pour rappel,  le sénateur congolais est  détenu à la CPI depuis 2010. Il est accusé de crimes contre l’humanité pour les meurtres, les viols et les pillages commis par les troupes du MLC en Centrafrique, en 2002 et 2003.

Son mouvement, le MLC, avait été appelé en renfort par le président d’alors, Ange-Félix Patassé, menacé par les rebelles de François Bozizé qui s’étaient finalement emparés du pouvoir en mars 2003.