Kinshasa : 59 patients sauvés du choléra au centre de traitement de Maluku

Des lits pour les malades du choléra. Ph. UN.orgDes lits pour les malades du choléra. Ph. UN.org

Des lits pour les malades du choléra. Ph. UN.org

«Depuis la déclaration de l’épidémie, cinquante neuf personnes sur les soixante quatre  cas de choléra enregistrés sont hors du danger», a déclaré vendredi 22 juillet à Radio Okapi le docteur Bolamba Ghelogo, médecin directeur du centre hospitalier d’Etat de Maluku. Pendant ce temps, la Croix-Rouge intensifie la sensibilisation au respect des règles d’hygiène.

Des mégaphones et des tracts sont mis à contribution pour sensibiliser les habitants de Maluku au respect des règles d’hygiène. Les volontaires de la Croix Rouge sillonnent rues et ruelles pour passer le message.

Dans les différents ports et points d’eau, la promiscuité et l’insalubrité exposent la population au choléra.  D’autres par contre estiment que ce sont les migrants venus du Bandundu et de l’Equateur qui sont porteurs de la maladie.

Un habitant explique:

«Ce sont des voyageurs qui viennent de l’amont du fleuve qui ignorent des précautions à prendre. Nous ici, nous sommes informés. Il n’y a pas suffisamment d’installations sanitaires ici à Maluku. Sur cent parcelles, vingt seulement disposent des installations. Comment peut-on éviter le choléra dans ces conditions ?»

Dans le centre de traitement de choléra (CTC) situé à quelques mètres de là, deux malades stabilisés sont en observation.

Le docteur Bolamba affirme que depuis l’installation du CTC à Maluku, tous les patients ont été sauvés :

«Depuis la déclaration de l’épidémie, nous avons eu 64 cas dont 5 décès (3 dans la communauté et 2 dans la structure). Mais depuis qu’on a installé le CTC, nous n’avons jamais enregistré de décès. »

Le coordonnateur de la lutte contre le choléra à la Rroix-Rouge, Jean Théodore Efolote, rappelle que l’assainissement du milieu reste le moyen le plus efficace de lutte contre le choléra.

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