Les agences des Nations unies en RDC tirent la sonnette d’alarme sur la hausse des prix des denrées alimentaires sur le marché mondial. Au cours de la conférence hebdomadaire des agences des Nations unies du mercredi 22 juin, la Fao (Fonds des Nations pour l’alimentation et l’agriculture) a invité le gouvernement congolais et ses partenaires à prendre des dispositions pour que les populations les plus pauvres puissent avoir accès à la nourriture.
La hausse des prix des denrées alimentaires est provoquée par des inondations et autres catastrophes naturelles qui ont porté un coup dur à l’agriculture à l’échelle mondiale ces six derniers mois. D’où, l’alerte des agences des Nations unies.
Le chargé des urgences à la FAO en RDC, Pierre Votier, explique:
«Il y a des actions qui ont été déjà prise par le gouvernement, mais aussi [celles qui l’ont été] conjointement par la FAO et le gouvernement. On a déployé un programme financé par l’Union européenne dans les principales villes du Congo, pour pouvoir augmenter la disponibilité alimentaire. C’est-à-dire, augmenter la production agricole et connecter les zones de production agricole avec les grandes zones de consommation en villes.»
Un autre travail à faire porte sur l’accès des populations les plus pauvres aux aliments qui existent déjà au Congo.
Pierre Votier a évoqué à ce sujet, par exemple, l’initiative du Programme alimentaire mondial (Pam) à travers ses «bons d’achat », destinés à faciliter aux populations locales le ravitaillement sur les marchés locaux.
En RDC, il existe des zones où il ne se pose pas le problème de disponibilité alimentaire, mais celui de pouvoir d’achat de la population locale. Il s’agit alors, pour le Pam, de distribuer non pas de la nourriture, mais des bons d’achat permettant aux bénéficiaires de se ravitailler auprès des commerçants partenaires du Pam.
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