La représentante adjointe du secrétaire général des Nations unies en RDC est en visite de travail à Uvira au Sud-Kivu depuis ce mardi 14 juin matin. Objectif : échanger sur la situation socio politique et sécuritaire avec les acteurs locaux sur place.
Lors de son séjour, Mme Zerrougi rencontrera les agents de la Monusco, les autorités politiques et militaires d’Uvira, les représentants des agences de l’Onu actives dans la région et les acteurs de la société civile.
Juste après son arrivée à Uvira, elle a eu une séance de travail avec les services internes de la Monusco pour échanger sur la situation socio politique et sécuritaire de la région d’Uvira et Fizi, deux territoires encore sous les effets des groupes armés étrangers et nationaux, à savoir les FDLR, le FNL, les Mai Mai Yakutumba.
Quant au du travail de la Monusco dans cette région post conflit et toujours en proie à des situations d’insécurité et de graves violations des droits de l’homme, Mme Zerrougi a affirmé qu’elle portait son intérêt sur des problèmes toujours urgents dans cette région, selon le mandat actuel ou à venir de la Monusco et en cette période préélectorale:
Je crois que toutes les régions dans l’Est du pays, sont des zones où il y a des problèmes urgents et il y a nécessité d’intervention, que ce soit par la Monusco, que ce soit par les autorités. Il y a des priorités un peu partout. Nous verrons avec le nouveau mandat …, de quels moyens nous disposerons pour faire le choix des priorités.
Mme Zerrougi rappelle que la Monusco est confrontée à une difficulté. Il s’agit de l’éparpillement de ses troupes à travers le pays. « S’il faut renforcer quelque part, il faut couper aussi de quelque part, a-t-elle indiqué.
Lire aussi:
Leila Zerrougi se prononce sur l’arrestation du lieutenant Mayele
Leila Zerrougi: “les crimes sur les viols ne doivent pas reter impunis”