Deux villages du groupement Nyamaboke, en territoire de Masisi, Nord-Kivu, ont été victimes d’attaques successivement, mardi et mercredi 4 mai, de la part des rebelles hutu rwandais, les FDLR. Selon des sources policières, huit personnes ont été tuées au cours de ces opérations.
La première attaque a eu lieu à Umura, en pleine matinée de mardi 3 mai.
Les assaillants FDLR ont investi le village. Selon des sources policières de Masisi, ils se sont attaqués à un groupe de pêcheurs dans un étang, tuant à coups de machettes, six personnes sur le champ.
Le jour suivant, signalent les mêmes sources, le village de Kazunga, à 20 kilomètres d’Umura, a été attaqué à son tour.
L’incursion des rebelles hutu rwandais toujours, a eu lieu pendant la nuit. Au cours de leur opération, ces derniers ont tué un pasteur d’une église locale et un élément de la Police nationale congolaise (PNC), avant de piller le village.
Ces attaques meurtrières ont en plus poussé les populations des villages concernés et d’autres environnants, tels Rutubogo Ngoy et Kunene, de fuir pour chercher refuge dans des coins éloignés de Katoyi, Bulunda et Luke, dans le groupement Nyamaboke 2.
Selon l’administratrice du territoire de Masisi, Bangweni Mwa Vita, ce regain d’insécurité attribué aux FDLR s’explique par le fait les militaires déployés dans cette région sont allés en formation.