Intolérance politique: Kamerhe écrit au vice-Premier ministre Lumanu

L’Union pour la nation congolaise (UNC) dénonce les actes répétés d’intolérance généralisée et de répression systématique dont sont victimes ses membres à travers tout le territoire national. Dans une lettre adressée, mardi 19 avril, au  Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Adolphe Lumanu N’sefu, Vital  Kamerhe, président national de ce parti politique de l’opposition, met ce dernier devant ses responsabilités.

L’ancien président de l’Assemblée national cite des cas précis pour illustrer cette intolérance politique.

De Goma à Kindu et d’autres contrées de la province du Maniema, en passant par Bukavu et Shabunda, notamment, écrit-il, l’UNC vit un véritable calvaire:

  • interdictions des meetings,
  • arrestations des militants,
  • multiples provocations de la part du parti présidentiel (PPRD), avec le soutien de la police et de certaines autorités locales,
  • etc

Autant des faits que Vital Kamerhe porte à la connaissance du ministre de l’Intérieur et Sécurité.

Il s’agit là, souligne-t-il, des violations massives et systématiques de la Déclaration universelle des droits de l’homme, de la constitution et des lois de la République.

Ce qui contredit fondamentalement, relève Kamerhe, les positions officielles du gouvernement de garantir au pays une tenue d’élections libres, démocratiques et apaisées.

Le président de l’UNC invite ainsi le Vice-Premier ministre Lumanu à prendre ses responsabilités en vue de garantir à son parti le plein exercice de ses libertés, conformément à la Constitution et aux lois du pays.