Mines antipersonnel: plus de 2 600 zones contaminées identifiées en RDC

r,]Plus de deux mille six cents zones contaminées par des mines terrestres et des restes d’explosifs de guerre sont déjà identifiées en République démocratique du Congo. C’est ce qu’a déclaré mercredi 30 mars le coordonnateur du Point focal national de la lutte anti-mines, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco.

Sudi Alimasi s’est dit déterminé, avec toute la communauté de la lutte anti-mine, à poursuivre son combat pour libérer la RDC de ce fléau qui a déjà fait plus de deux mille quatre cents victimes depuis 2002.

Les mines antipersonnel et les restes d’explosifs de guerre continuent d’être la cause de déplacement  de populations et d’accidents mortels, a-t-il souligné.

Sudi Alimasi revient ici sur un bref historique des mines en RDC et sur les moyens pour les éliminer:

La question de mines a existé en RDC au lendemain de l’indépendance. Et la lutte n’a commencé que tout récemment en 2002. Il y a eu beaucoup de conflits armés qui ont fait en sorte que ce soit l’armée nationale, que ce soit les armées internationales invitées, ont essayé de placer ces mines à travers le territoire national. Et avant l’interdiction des mines, notre armée les utilisait comme une des armes de guerre.

Après avoir ratifié à la Convention d’Ottawa, la RDC a détruit tous les stocks qui se trouvent sur le terrain, a-t-il indiqué.

C’est le cas de Dekese où pour défendre la ligne de front,  les armées invitées se permettaient de placer des mines.

Toujours selon le point focal national, aujourd’hui, son organisation se bat avec des partenaires pour essayer d’endiguer  ces engins de la mort qui sont éparpillés à travers le territoire national.

Pour rappel, la journée de lutte anti-mines sera célébrée  le lundi 4 avril prochain.