Certaines écoles catholiques de Kinshasa n’ont pas fonctionné ce lundi 28 mars. Les enseignants affiliés au Syndicat national des écoles conventionnées catholiques (Synecat) et la Confédération démocratique du travail (CDT) ont respecté le mot d’ordre de grève lancé jeudi 24 mars par ces syndicats. Radio Okapi a fait la ronde des écoles de l’ouest de Kinshasa.
Au lycée Bosangani de la Gombe, les enseignants ont refusé de dispenser les enseignements. Certains élèves jouaient ce matin dans la cour de l’école. D’autres élèves bavardaient seuls dans les salles de classe. Aucun n’étudiait ni faisait ses devoirs.
Même tableau au Collège Boboto, située aussi dans la commune de la Gombe. Là, les enseignants indiquent avoir observé cet arrêt de travail, pendant une semaine, en attendant la réaction de l’Etat congolais à leurs revendications.
Au collège Notre Dame de Lingwala, par contre, tous les élèves se trouvaient dans les salles de classe et les enseignants dans la cour.
Au lycée Kabambare, les portes étaient fermées. Les journalistes n’ont pas reçu l’autorisation de les franchir. Difficile de savoir ce qui se passait à l’intérieur.
Mercredi 24 mars un mot d’ordre de grève a été lancé à Kinshasa à la suite des revendications salariales des enseignants. Cela, aux termes d’une assemblée générale extraordinaire qui a réuni le Synecat et la CDT.
Le conseiller du ministre de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP) chargé de la coopération et coordonnateur du bureau des opérationnalisations des stratégies, Jovin Mukadi, avait affirmé à Radio Okapi que le gouvernement procède déjà au paiement des salaires du mois de février.
Et par conséquent, selon lui, il n’y a aucune raison valable de suspendre les enseignements.