Écoles, boutiques, magasins et marchés n’ont pas fonctionné lundi matin dans la cité de Kirumba, en territoire de Lubero, à 200 kilomètres de Goma, a Nord-Kivu. C’est la conséquence de l’assassinat dans la nuit de samedi à dimanche dernier d’un homme d’affaires du milieu.
Plusieurs habitants de Kirumba sont restés terrés chez-eux ce lundi.
Pas de cours dans les écoles, pas de boutiques ni de marchés ouverts.
Aucune activité visible, et la circulation était rare, selon les organisations des droits de l’homme.
Même les organisations, tant nationales qu’internationales n’ont ouvert leurs portes.
Probablement par peur des représailles.
L’appel des forces vives de Kirumba, en réaction à l’assassinat d’un commerçant de cette cité le week-end dernier, a donc été entendu.
Dans leur communiqué, ces forces vives ont demandé la suspension de toutes les activités de lundi à samedi 12 mars prochain.
Seuls les élèves devront reprendre le chemin de l’école dès mercredi.
Dans le même communiqué adressé aux autorités du pays, la société civile de Kirumba demande aussi le départ des soldats FARDC basés à Kirumba et le redéploiement de nouvelles unités.
Ces derniers seraient, d’après cette société civile, responsables de l’insécurité qui mine la cité.