Plusieurs travailleurs dans nombre des services de l’Etat et même des entreprises privées sont victimes de retard de paiement de leurs salaires pour les uns, et des menaces de licenciement pour les autres. C’est le constat fait par l’inspecteur du Travail du Nord-Equateur à l’issue d’une mission dans le district du Sud-Ubangi.
Au CDI/Bwamanda, l’inspecteur du Travail du Nord-Equateur Dieudonné Ngando Mbondo a noté la menace de réduction du personnel et de la charge horaire des travailleurs.
Une menace consécutive, d’après lui, à la réduction du financement de cette ONG belge par ses bailleurs.
Il a demandé que les droits des travailleurs qui seront remerciés soient respectés.
Dans les zones de santé de Kungu, de Budjala et de Bokonzi, les agents accusent près de 4 mois d’arriérés des salaires alors que ceux des zones de santé environnantes sont régulièrement payés.
Dieudonné Ngando a invité les médecins chefs de zone de santé à régulariser rapidement cette situation.
A l’hôpital général de référence de Tandala, certains agents de l’Etat retraitables demeurent encore sous contrat.
Pour ces agents, il a souhaité que des négociations soient engagées avec l’appui de l’INSS en vue de faciliter la procédure de leur mise en retraite.
Quant aux travailleurs des sociétés abandonnées, GOSUMA et CUMUELLE, ils ont présenté à l’inspecteur du Travail deux deux solutions à leur situation.
Les uns demandent que leurs employeurs les retournent dans leurs milieux respectifs où ils avaient été engagés, et les autres souhaitent rester dans ces sociétés.
Mais, pour éviter d’être une charge trop lourde pour les nouveaux patrons, ces travailleurs ont proposé à l’inspecteur du Travail de renoncer à leurs salaires de toute la période de la rébellion.
Celui-ci a promis de plaider les cas des uns et des autres.