Sarassoro fait le point des progrès réalisés et des défis sécuritaires au Nord-Kivu

Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC, Fidèle Sarassoro,  09/12/2011 à Kinshasa.Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC, Fidèle Sarassoro, 09/12/2011 à Kinshasa.

Le représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu en RDC, Fidèle Sarassoro, 09/12/2011 à Kinshasa.

Fidèle Sarassoro, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’Onu en charge des questions humanitaires en RDC, a mis un terme ce vendredi 28 janvier 2011 à sa visite de travail de quatre jours au Nord-Kivu. Il a fait le constat suivant: des progrès ont été réalisés dans cette province, mais des défis liés à la sécurité demeurent.

C’est au cours d’un point de presse tenu ce vendredi même à Goma que Fidèle Sarassoro a fait le point de la situation.

Pendant son séjour au Nord-Kivu, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies en charge des questions humanitaires en RDC s’est rendu  dans les territoires de Masisi et de Rusthuru.

Il a eu aussi à s’entretenir avec les responsables de la Monusco, des agences onusiennes, des organisations humanitaires ainsi qu’avec certains partenaires de la RD Congo.

Au terme de sa tournée et de tous les contacts pris, il a reconnu quelques progrès réalisés au cours de l’année dernière.

Cinq cent trente quatre mille déplacés sont retournés dans leurs zones d’origine, estimant que la situation sécuritaire s’est améliorée dans ces zones-là ; et en territoire de Masisi, dans le cadre du Starec (Plan de stabilisation et de reconstruction de l’est de la RD Congo), avec l’appui de la communauté internationale, des bâtiments administratifs ont été construits.

Autant que les commissariats de la police, la prison et le tribunal de paix.

En même temps, Fidèle Sarassoro a évoqué les défis à relever.

Un extrait de sa déclaration à ce propos:

«Nous avons toujours à peu près cinq cent treize mille déplacés internes dont quatre-vingts pour cent dans des familles d’accueil. Et nous sommes confrontés aux moyens de leur prise en charge alimentaire; ils sont confrontés au problème de santé et puis au-delà de ça, il y a encore quelques groupes armés qui sévissent par ci par là et qui constituent des menaces à la paix dans cette zone.»