Révision constitutionnelle: l’Union sacrée pour l’alternance hausse le ton

Les réactions se multiplient contre l’idée de la révision constitutionnelle et de la loi électorale proposée par la majorité présidentielle. C’est au tour de l’Union sacrée pour l’alternance (USA) de lever le ton pour exprimer sa désapprobation par une déclaration politique rendue publique vendredi 7 janvier à Kinshasa.

L’Union sacrée pour l’alternance est une plateforme politique de l’opposition regroupant des partis parlementaires et extraparlementaires.

Son porte-parole, Jean-Pierre Lisanga Bonganga donne ici, dans cet extrait, la position de cette plateforme:

«L’Union sacrée pour l’alternance tient à fixer l’opinion tant nationale qu’internationale qu’il est hors question d’envisager la révision de la loi électorale, et encore moins de la Constitution. Y toucher serait consacrer la violation massive et flagrante de la Constitution. L’USA s’interroge qu’en allant aux élections présidentielles à un seul tour, qu’adviendrait-il, au cas où trois candidats se trouveraient par exemple avec un même pourcentage des voix. En outre, l’Union sacrée pour l’alternance ne s’explique pas, comment la révision constitutionnelle, point qui n’a pas été inscrit à l’ordre du jour de la session extraordinaire du Sénat, puisse faire l’objet d’un débat?»