La société civile de Lubao dénonce des tracasseries administratives

La société civile de Lubao, territoire situé à 350 kilomètres à l’est  de Mbuji-Mayi, dénonce les tracasseries administratives dont sont victimes les commerçants du coin. Trois jours avant les fêtes de fin d’année, la plupart de boutiques étaient fermées à la suite de l’opération de recouvrement forcée déclenchée par les autorités administratives. 

La population de Lubao, selon la société civile, ne voit pas la contre partie de toutes les taxes qu’elle paie: le marché n’est pas entretenu, le câble qui facilitait la traversée sur la rivière Lomami s’est coupé et il n’est pas encore remis. 

Le président de cette société civile,  Baudouin Milamba, demande une meilleure gestion des finances publiques pour l’année 2011. 

L’administrateur du territoire de Lubao, Albert Olamba, a rejeté ces allégations.

Selon lui, il n’y a pas de tracasseries administratives. L’Etat ne fait que son travail. 

Il a reconnu que les agents de la DGI avaient procédé au recouvrement de taxes; avant de justifier: «Le marché est un lieu public, il faut que la cité perçoive des impôts et vérifier qui a payé.» 

Quant au câble qui s’est coupé sur la rivière Lomami, Albert Olamba a annoncé qu’il vient d’être renouvelé.