Kinshasa: le général Oleko annonce des mesures spéciales contre la criminalité

Le général OlekoLe général Oleko

Le général Oleko

L’inspection provinciale de la police a organisé, ce mardi 28 décembre, la dernière parade de l’année 2010. A l’occasion, l’inspecteur provincial de la police, le général Jean de Dieu Oleko, a réuni au stade Vélodrome de Kitambo toutes les unités de la police représentant les quatre districts de Kinshasa. Il s’est appesanti sur les nouvelles dispositions prises par la police pour tenter d’éradiquer la criminalité dans la capitale. 

La nouvelle mesure mise en place par l’inspecteur provincial de la police consiste en la procédure d’urgence pour des infractions intentionnelles. 

Désormais, pour tout cas de criminalité communément appelé: «Kuluna», la police n’a plus qu’à procéder à l’identification de l’auteur du crime, de la victime et d’un témoin avant de transférer l’affaire à la justice. 

Cette mesure vient mettre un terme aux procès verbaux de la police jugé souvent incomplets. 

La nouvelle procédure est censée permettre à la justice de statuer en urgence sur ce cas en chambre foraine. 

Déjà quatre audiences en chambre foraine ont eu lieu la semaine dernière à Lemba, où des auteurs des crimes ont été condamnés à des peines allant de cinq à vingt ans de prison. 

Et d’autres audiences se poursuivaient encore, mardi, dans la commune de Kitambo.  

Les mesures sécuritaires prises visent à permettre à la population, non seulement de passer dans la quiétude les festivités de fin d’année; mais aussi à mettre hors d’Etat de nuire tous les malfrats civils ou hommes en uniforme qui s’illustrent dans le banditisme. 

Ainsi pour arriver à sécuriser d’avantage la population, des points d’interventions de la police ont été multipliés à travers toute la ville. 

A la question de savoir si la police dispose de moyens de sa politique, le général Oleko a laissé entendre: 

«Oui, nous avons les effectifs. Par moyens, il ne faut pas comprendre uniquement les mayens matériels. Il faut (NDLR: considérer aussi) les moyens humains, le potentiel intellectuel ou technique, etc.» 

Des numéros de téléphone seraient attribués à ces points d’interventions de la police, par lesquels numéros la population pourrait contacter la police en cas de problème.