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Les agents de la Société nationale d’électricité (Snel) ont manifesté mercredi 22 décembre matin devant la direction générale de leur entreprise à Kinshasa. Ils protestaient contre le tarif préférentiel accordé par le ministère de l’Economie nationale en faveur de quelques entreprises commerciales de la place.
Parmi les entreprises concernées par ce tarif préférentiel, les manifestants citent les sociétés brassicoles. Pour les employés de la Snel, les mesures prises par le ministère de l’Economie constituent un frein au chantier électricité.
La Snel ne sera pas capable de maximiser ses recettes, estiment-ils.
Ngoy Kayombo, président national de la délégation syndicale de la Snel explique le manque à gagner :
C’est comme si la Snel est en train de subventionner les entreprises privées. Par exemple, la société Bralima qui nous paie au moins 380 millions, maintenant, elle paie environ 170 millions. Donc nous perdons près de 200 millions.
Réaction du ministère de l’Economie
De son côté, le ministère de l’Economie juge de légale la mesure d’accorder un tarif préférentiel à certaines entreprises. Boniface Mowatadi, secrétaire général à ce ministère, explique :
Le tarif préférentiel est réglementé par l’arrêté 005. Il dit en son article 6 que le ministre de l’Economie peut accorder un tarif préférentiel. Je pense que les entreprises brassicoles ont écrit au ministre de l’Economie, sous prétexte qu’elles ne pouvaient pas faire face à la tarification revue à la hausse de la Snel.
